Post-entretien : comment réagir face à un refus et en faire une expérience constructive ?

5 octobre 2020 0 Comments

Dans le parcours du combattant du chercheur d’emploi ou d’alternance, le refus fait partie de ces moments éprouvants, surtout quand on touche de si près le but. Quelques conseils de la JOM Family pour faire de ce moment un tremplin.

Prendre du recul et s’accorder du temps

Selon son tempérament, il peut être tentant de réagir trop négativement face à un refus. Prenez le temps de souffler, de prendre du recul avant toute autre action. Rappelez-vous que ce refus ne dit rien de votre valeur en tant que personne ou professionnel(le).

 

Remercier le recruteur quand cela est possible

Si le mail de refus est personnalisé (et non venu d’une boîte automatique), remercier le recruteur pour le temps accordé peut être un bon moyen de passer à autre chose et de montrer votre professionnalisme.

Demander un retour d’expérience au recruteur

Un autre bon réflexe à adopter, là aussi dans la mesure du possible, est de demander un feedback approfondi au recruteur. L’idée est d’identifier vos points positifs et vos axes d’amélioration, très utile pour la suite de votre recherche. Pour aller plus loin, il peut être intéressant d’identifier des compétences ou connaissances qui semblent indispensables aux yeux du recruteur, que vous pourrez acquérir dans le cadre de formations dédiées aux professionnels (MOOC, ateliers, etc.).

Ajouter le recruteur sur LinkedIn et suivre l’actualité de l’entreprise

Si vous le souhaitez et selon le déroulé de l’entretien, vous pouvez également ajouter le recruteur et d’autres collaborateurs (au même poste que vous convoitez) sur LinkedIn et suivre l’actualité de l’entreprise. Très utile d’une part pour être à l’affût d’autres opportunités et d’autre part, pour faire de la veille professionnelle.

Capitaliser sur le positif et prendre du recul sur sa recherche 

Enfin, dernier point et non des moindres : vous avez réussi à décrocher un entretien, ce qui est un signe plutôt positif, particulièrement si vous étiez en shortlist. À partir du feedback du recruteur et de votre propre analyse, il peut être utile d’identifier et de préciser davantage ce que vous recherchez.

Nathalie Victorin, coach expert RH chez JOM et DG associée d’un cabinet de conseil en développement personnel détaille : « Une fois l’émotion passée, il s’agit de mener une analyse de la manière la plus rationnelle possible. La matrice SWOT ou FFOM (NDLR, forces, faiblesses, opportunités, menaces) un modèle qui permet de faire l’état des lieux peut vous y aider. Il y a aussi la démarche appréciative (de David Cooperrider) pour valoriser mes points forts, renforcer mon estime de soi qui peut être malmenée face aux refus. Puis je cherche à améliorer mes points faibles en mettant en place un plan d’action ». Merci coach pour tous ces conseils !

Pour approfondir le sujet, lire nos conseils pour cibler les postes qui vous conviennent réellement

Chaque expérience peut vous faire progresser et en ayant la pratique des entretiens, vous serez d’autant plus à l’aise et prêt(e) pour votre prochain challenge professionnel. Le mot de la fin par Nathalie Victorin : « Alors, souvenez-vous que derrière “NO”, il y a Next Opportunity (NDLR, prochaine opportunité) ».

Et si vous faisiez appel à un de nos coachs RH pour un accompagnement professionnel sur mesure ? 

 

Yasmina VICTOR-BIHARY, rédactrice